Patrimoine

Le chateau

Courson est représentatif de ces grands domaines en Ile-de-France où s’insèrent harmonieusement au cœur d’un parc romantique, pièce d’eau, château, chapelle (ancienne église paroissiale), écuries (devenues des salles de réception) ainsi qu’un exceptionnel château d’eau qui a été restauré. Classé Monument historique, le château date du XVII ème siècle et depuis le siècle suivant est resté dans la même famille notamment illustrée par un cousin de Napoléon 1er, le Duc de Padoue. L’édifice présente l’architecture typique des grandes demeures, briques et pierres, bâties à la fin du XVII ème siècle pour les officiers de la couronne proches de Versailles. Son parc a été dessiné dans le style formel par un élève de Le Nôtre au XVIII ème siècle.

Le château d’eau, classé également monument historique, est remarquable : conforme au modèle illustré dans l’Encyclopédie de Diderot, il est certainement le plus ancien système hydraulique (XVII ème siècle) en France, voire en Europe.

Le golf

Le golf du Stade Français offre un grand parcours européen de 36 trous sur 110 ha bordés de bois. Les joueurs disposent au total de plus de 3 ha de greens et huit lacs constituent autant d’obstacles latéraux. Le Club House avec son restaurant panoramique ont été aménagés dans l’ancienne ferme de la Gloriette qui surplombe le site.

La Mairie-Ecole

En 1791, l’instruction publique était déjà en place car les archives révèlent que le 16 février, l’assemblée des anciens marguilliers (qui tenaient dans la paroisse le registre où étaient inscrits les pauvres secourus par l’Eglise), officiers municipaux et habitants, nomma un « sujet » pour occuper la place de maître d’Ecolle, devenue vacante suite à une démission.

Le nouveau maître nommé également secrétaire-greffier l’année suivante, dut abandonner plus tard cette dernière fonction, en vertu d’une nouvelle loi sur l’incompatibilité des fonctions administratives et judiciaires ; les instituteurs salariés par la nation ne pourront plus cumuler leur métier avec aucune autre fonction publique.

Par délibération en date du 10 février 1878, le Conseil municipal décida de construire une mairie au hameau de Monteloup, hameau le plus important de la Commune, tout en considérant qu’il vaut mieux construire une maison d’école avec mairie, d’autant plus que les enfants de la Commune de Courson-Monteloup-Launay avaient une distance de 2 150 à 3 200 mètres à parcourir pour pouvoir se rendre aux écoles de Vaugrigneuse, commune avec laquelle Courson-Launay était réunie pour l’instruction primaire. Il fut aussi décidé que cette école serait mixte et dirigée par un instituteur laïc.

La construction, prévue pour accueillir une population scolaire de 40 enfants, fut achevée en 1881 pour un coût de 30000 francs et, le 1er juin de cette année, l’instituteur ouvrit la classe.

L’édifice, conçu par l’Architecte Baurienne, de plan rectangulaire et comportant deux niveaux, est d’une architecture sobre, de style dit « républicain ». Un enduit clair recouvre l’édifice bâti en moellons de meulière. La façade est surmontée d’un fronton, coiffé d’un clocheton en tôle à l’impériale (toit galbé en doucine), qui abrite la cloche de l’école.

La couverture présente deux versants à croupes ; elle a été récemment réhabilitée en ardoise

La pompe DRAGOR

Vous avez sûrement tous remarqué, juste en face de la place de la Mairie, que notre commune est dotée d’une pompe à chaîne de la marque « DRAGOR ».

C’est en 1875 que la municipalité a décidé le forage d’un puits communal sur la place publique de Monteloup. L’eau est atteinte à 18 mètres de profondeur alors que les puits des environs ont nécessité un forage de 40 à 50 mètres. A l’origine, c’est une pompe à bras qui avait été installée pour permettre l’extraction et le portage de l’eau. Cette pompe a ensuite été remplacée par la pompe à chaîne que nous connaissons actuellement. Elle a été installée vers les années 1930-1940, et comporte 2 manivelles placées de part et d’autre qui permettaient, comme dans le fonctionnement d’une noria, d’actionner une chaîne équipée de godets destinés à remonter l’eau qui s’écoulait par le bec en forme de tête de lion. On notera en outre que le système de manivelle (avec la roue complémentaire à l’opposé) est judicieux et permettait à un enfant de pomper sans se faire mal, contrairement aux pompes à bras où, de plus, une certaine force physique était requise.. La tête du lion permettait aussi d’accrocher un seau durant le pompage, évitant peut-être d’éventuelles éclaboussures.

On peut lire sur le corps de la pompe l’inscription « Bté S.G.D.G. » qui signifie « Breveté sans garantie du Gouvernement ». Cette pompe n’est plus en service depuis de nombreuses années mais elle fait partie du patrimoine de notre commune, et elle est joliment fleurie tous les ans.

Héraldique

Selon le langage héraldique, la description du blason de Courson-Monteloup est la suivante.

Blasonnement : de sinople au Saint Claude d’argent drapé et auréolé d’or, au chef d’azur semé de fleurs de lys d’or soutenu d’une trangle ondée d’argent. Ornements extérieurs : l’écu est timbré d’une couronne murale à trois tours crénelées d’or maçonnée et ouverte de sable et est accosté de deux gerbes de blé d’or, leurs tiges passées en sautoir et liées du même.

Description : le blason, créé en 1994, utilise, pour une large part, les couleurs de la commune, le vert et le blanc. Le champ de l’écu, de sinople (vert), symbolise la situation rurale, verte, de la commune et évoque aussi le « green » du golf du Stade Français implanté sur le territoire de Courson-Monteloup.

Le saint qui charge le champ de l’écu est Saint Claude, patron de la commune. Le chef, aux armes de l’Ile-de-France, situe géographiquement la commune ainsi que la trangle ondée qui, elle, fait allusion à l’Essonne et rappelle également l’eau abondante sur le territoire communal. L’écu, qui représente particulièrement Monteloup se décompose donc comme ceci : la commune coiffée du département lui-même coiffé de la région. Les ornements extérieurs, quant à eux, représentent, pour la couronne murale, le château de Courson, centre historique de la commune et, pour les gerbes de blé, l’agriculture céréalière abondante dans la région.

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